L'HISTOIRE ET LE DEVELOPPEMENT DU BATIMENT DANS LE MONDE

Cette rubrique comportera In Chaa ALLAH, l'histoire et le développement du Bâtiment à travers tous les âges.
La participation des architectes, techniciens, maitres d'ouvrages, promoteurs avertis et toute personne qui s'intereese à ce domaine sera la bienvenue.

L'homme préhistorique ne vivait pas dans les grottes:

Autant le préciser tout de suite, les hommes de la préhistoire n'avaient pas choisi de vivre dans des grottes. Cette image d'Epinal persiste pourtant dans l'esprit des néophytes et on voit souvent des gravures représentant un homme hirsute sortant d'une grotte à la recherche de nourriture.
Si les préhistoriques n'avaient pas élu domicile dans les grottes c'est tout simplement que les conditions ne s'y prêtaient pas forcément. Toutes les régions ne bénéficiaient pas d'un relief comportant des grottes ou abris sous roches. Parfois les grottes étaient déjà occupées par des animaux (comme les ours par exemple...).

Pourquoi trouve-t-on plus souvent des habitats dans les grottes qu'en plein air ? Les sites "abrités" sont plus faciles à repérer que les autres car les préhistoriens savent où chercher... et les sites en plein air sont souvent très mal conservés du fait de leur exposition aux intempéries.

Une définition de la notion d'habitat:

Dans le langage courant le mot habitat fait référence à l'endroit où les hommes (ou d'autres animaux) se réfugient pour dormir, travailler ou tout simplement se protéger des intempéries et de la faune. On parle même plus souvent d'habitation.
De manière plus scientifique, l'habitat est une zone plus ou moins étendue ou vivent les animaux. Cet habitat peut être provisoire (une journée) ou plus long (une saison).
Cette différence de sens prend toute sa mesure avant le Paléolithique car à cette période les populations pré-humaines ne "s'installaient" pas au sens ou l'on l'entend aujourd'hui. Que ce soit Toumaï, Orrorin ou les lignées d'australopithèques on peut supposer que ceux-ci se reposaient et se protégeaient tout simplement en grimpant dans un arbre. Il n'était pas question pour eux de construire une quelquonque sructure (à part peut-être des nids de branchages et de feuilles comme le font encore certains primates aujourd'hui).

- généralités

De -1.8 millions d'années à - 12 000 ans

Un habitat plutôt provisoire
Les ancêtres de la lignée humaine comme Homo habilis ou Homo erectus étaient des cueilleurs-chasseurs nomades. Suivant les saisons et la nourriture disponibles ils pouvaient parfois s'installer pour quelques jours ou quelques heures dans un lieu. Ils privilégiaient des lieux proches de l'eau (lac ou rivière). Mais après avoir épuisé les ressources sur place ils se déployaient vers un autre lieu.
Les traces qu'ils ont laissées sont donc des habitats provisoires sur lesquels on peut retrouver des déchets de nourritures, ou des éclats de pierre. Les structures "aériennes" (toiture, peaux, branches...) ne peuvent être retrouvées car elles ont disparu.

Plusieurs sortes d'habitats
Cet habitat pouvait être de deux sortes, soit en plein air, soit sous abri. ces différents types d'occupation varient suivant le climat et le relief des lieux. En Afrique orientale (Olduvai par exemple) l'absence de grottes et d'abri sous roche a privilégié les campements de plein air. Dans les régions où il existait des abris rocheux les hominidés ont bien sûr profité de ses protections naturelles (Montaigu en Afrique du Sud, ou le Périgord en France).

Les traces laissées sont succintes et se résument assez souvent à des vestiges osseux de dépeçage d'animaux, de pierres plus ou moins agencées (parfois en demi-cercles), de pavage, de trous de poteaux...

Contrairement à ce que l'on peut penser il n'existe pas de véritable évolution de l'habitat allant du simple au plus compliqué. Les hominidés ont profité de la typologie des lieux, de la faune, des conditions météorologiques. A chaque fois, ils se sont adaptés et ont créé un type d'habitat qui reste parfois très typé et régional.

Le plus ancien site d'habitat daté de 2,4 millions d'années.
Le plus ancien site présentant une surface d'habitat structurée se trouve dans le bassin du lac Turkana au Kenya. Découvert par Kay Behrensmeyer en 1969, il a été répertorié sous le code KBS. Daté de 2500 000 ans, il présente des ossements brisés d'animaux (poissons, gros herbivores..) ainsi que des restes de taille de chopper. Uniquement constitué d'une zone de "travail", ce bivouac provisoire ne présente aucune trace de recherche de protection de la part des hominidés.

Très ancien Paléolithique - 1.800 000 - 500 000

De nombreux sites présentent les traces d'une installation d'hominidés sur une durée plus ou moins longue. On y retrouve généralement des outils, des ossements d'animaux, des galets... Parfois des marques de feu sur des galets brûlés permettent d'identifier un campement.
Pour les plus anciens on peut citer Olduvai (Tanzanie, 1.8 millions d'années) mais également Melka-Kunturé ou Bodo (Ethiopie, entre 1.7 et 0.3 millions d'années). Le site de Koobi Fora au Kenya présente les traces d'un camps de base daté de - 1.8 millions d'années. Cette région a délivré de nombreuses espèces d'hominidés : australopithèques, habilis, ergaster...

Paléolithique inférieur - 500 000 - 250 000

Terra-Amata, les plus vieilles "cabanes" connues, sont datées de - 400 000 ans. Située sur une plage, c'est Homo erectus qui a construit la vingtaine d'habitats présents. Chacune d'elles pouvait abriter entre quinze et vingt hominidés. On retrouve généralement un foyer installé dans son centre. Ces traces de feu "préparé" sont parmis les plus anciennes au monde.

Daté de - 400 000 ans La Caune de l'Arago, à Tautavel, a permis de découvrir une vingtaine de niveaux différents d'habitats. Les fouilles, réalisées par Henry de Lumley, montrent qu'Homo erectus s'est installé à plusieurs reprises de manière provisoire ou prolongée.

Paléolithique moyen - 250 000 - 30 000

Les ellipses d'Orangia 1 (en Afrique du sud). Ce site présente une série de sept paravents elliptiques. Constitués de pierres sèches ils sont orientés face au vent du Nord et "protègent" de petites cuvettes (ou certains ont vu des sortes de couchettes...). Chaque cuvette mesure entre 2 et 3 mètres. A noter la datation de ces vestiges n'est pas réellement acquise.

La Grotte de Lazaret présente plusieurs couches d'habitats datées entre - 230 000 et - 120 000 ans. Ce sont donc plusieurs générations d'Homo erectus qui se sont succédées sur les lieux, de quelques jours à plusieurs mois. L'une des couches les plus intéressante, datée de - 150 000 ans montre les traces d'une "cabane" positionnée à l'intérieur de la grotte. Large de 3.5 m et longue de 11 mètres elle pouvait abriter une dizaine de personnes.

Paléolithique supérieur - 30 000 - 12 000

Le site de Mezhirich, daté de 15 000 BP, est très représentatif de l'habitat en Ukraine. Par manque de bois les hominidés se sont servis du matériel solide qu'ils trouvaient à disposition : des os de mamouths ! Ces constructions sont très spécifiques et on a evalué le total pour la construction d'un abri à plus de 20 tonnes. A proximité on a également découvert des fosses dont l'utilisation semble avoir été multiple : extraction d'argile, lieux de stockage ou de rejet.

A l'opposé, en Europe occidentale on trouve des structures plus légères mais plus structurées .

La grotte d'Arcy-sur-Cure, fouillée en 1946 et 1963, montre un espace très organisé avec des foyers multiples mais surtout un muret et une banquette délimitant un dallage au sol. Une quinzaine de trous dans le sol indique également la présence de poteaux. La datation au carbone 14 permet de dater cet abri entre - 28 et - 33 000 ans. Cet habitat châtelperronien est caractérisé par des cabanes circulaires de trois mètres de diamètre, cerclées de pierre.

Le site de Pincevent, découvert en 1956 n'a vraiment commencé a être étudié qu'à partir de 1964 par André Leroi-Gourhan. Les datations montrent une occupation des lieux comprise entre - 10 et - 12 300 ans. Ici pas de cercles de pierres, mais des vestiges qui permettent d'imaginer l'existence de parois délimitant des zones d'activité.

Dormir au Moyen Âge

Après avoir bien mangé, on allait dormir. Mais c’était tout un art de dormir au Moyen Âge ! Les gens dormaient à moitié assis et tout nus ! Comme ils étaient très croyants et très superstitieux, ils avaient peur que le diable vienne les emporter dans leur sommeil. La position « allongé » était celle des morts : c’est pour ça qu’ils n’étaient jamais complètement allongés. Il y a une autre raison : les seigneurs mangeaient très épicé et c’était difficile à digérer ! Les seigneurs dormaient dans des lits à baldaquin et les paysans dans de la paille moisie ! (Clémentine). A l’époque, il fallait être très riche pour avoir plusieurs lits (Julia). Les paysans dormaient à plusieurs dans un lit (Robin). Les enfants dormaient avec leurs parents et des fois ils les étouffaient en les écrasant (Michel). Comme les pièces au Moyen Âge n’étaient pas chauffées, les gens dormaient souvent à sept ou huit dans un lit pour se tenir chaud. Ils avaient mis au point un système de climatisation : l’été, quand il faisait chaud, ils mouillaient des draps et ils les pendaient aux murs pour rafraîchir la pièce (Mégane).

Un hôtel de ville contemporain dans un ensemble architectural du XVIIe siècle

L'architecte Daniel Kahane, architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, a livré en avril dernier (en juin pour les aménagements extérieurs) le nouvel hôtel de ville de Sceaux (92). Ou quand le Second Empire et le XXIe siècle font bon ménage.
publié le 05/07/2006


Contexte

L’hôtel de ville de Sceaux a été construit de 1863 à 1865 pour abriter la sous-préfecture, sur les plans de l’architecte Claude Naissant et sur le modèle urbain des hôtels particuliers du XVIIe siècle : un corps de bâtiment flanqué de deux ailes latérales autour d’une cour d’honneur, le jardin se situant à l’arrière. Sur le même site, construit à la même époque (1869) se trouve l’ancienne caserne de gendarmerie répertoriée en 1992 à l’Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de France.
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L’ensemble architectural de grande qualité que constituent ces bâtiments offre un précieux témoignage de l’architecture du Second Empire… devenu inadapté pour la mairie d'une commune de 20.000 habitants. L’idée d’un nouveau bâtiment, tant pour accueillir le public que pour permettre au personnel municipal de travailler dans de bonnes conditions, a été évoquée dès les années 1970 avant de se concrétiser en 2001. Deux localisations étaient envisageables : soit dans le jardin, soit latéralement. Le choix de construire latéralement a été fait pour plusieurs raisons : la construction en coeur d’îlot vert est incompatible avec le plan d’occupation des sols, l’intérêt de regrouper les services était évident, et surtout cette solution s’imposait dans la mesure où elle préserve le caractère architectural et urbain de l’hôtel de ville en valorisant le jardin. C'est Daniel Kahane, architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, premier grand prix de
Rome, qui a gagné le concours.
Programme

Le programme a été pensé pour un effectif de 130 agents permanents, les élus, diverses permanences et réunions et la présence plus ou moins fréquente des 300 agents qui travaillent dans les équipements municipaux. La surface utilisée dans les divers bâtiments était, avant l’opération, de 1.914 m². Aujourd’hui, la surface utile est de 2.979 m² pour une surface hors oeuvre nette de 3.872 m² (comprenant en plus les circulations, des locaux techniques de rangement et d’archivage).
Les caractéristiques principales du programme portent sur les points suivants :
- mieux répondre aux besoins quotidiens des habitants en améliorant les conditions d’accueil,
- optimiser les conditions de travail des élus et du personnel municipal,
- respecter le patrimoine, inscrire le bâtiment contemporain dans le site tout en laissant la préséance aux bâtiments existants,
- mettre en oeuvre une démarche HQE globale.
Réponse architecturale
Daniel Kahane, spécialiste reconnu de l’insertion du contemporain dans l’ancien, a joué le jeu de l’insertion dans le site avec une réponse de facture très contemporaine, sobre et discrète, respectueuse des bâtiments existants. Ces derniers ont fait l’objet d’une restauration à l’état d’origine, et les façades en pierres ont été ravalées. Les seules modifications concernent l’ouverture du porche entre l’aile ouest et le corps central pour permettre l’accès au jardin, et la fermeture vitrée du porche entre l’aile est et le corps central pour permettre la communication avec le nouveau bâtiment.

Le nouveau bâtiment s’insère dans le site et participe de l’amélioration du paysage urbain du secteur en atténuant l’impact du pignon aveugle de l’immeuble du 118 rue Houdan et en tirant parti de la qualité exceptionnelle du site, cour d’honneur et rapport du bâti au jardin en particulier. L’implantation latérale a été choisie en concertation avec l’Architecte des bâtiments de France. La façade sur rue constitue ainsi un front continu, en prenant une position franche dans la ville et en créant un effet vitrine sur la rue.
Le centre administratif
La position latérale de l’extension implantée dans une bande nord sud comme si elle se glissait dans l’interstice du bâti existant, permet non seulement de préserver le jardin existant mais aussi de le recomposer, ce qui en fait une composante majeure du nouvel ensemble. Lame de verre et de béton, l’extension privilégie les volumes simples et lisses, la transparence, la lumière naturelle et des matériaux de qualité offrant une bonne résistance au temps. La lumière pénètre largement dans les bureaux et les couloirs, contribuant à la réduction des besoins énergétiques. L’usage de matériaux comme la pierre et le verre repris dans la texture des façades ainsi que la volonté de préserver une harmonie de couleurs accentuent la simplicité. La pierre est utilisée comme simple habillage tandis que le verre est structurellement présent.

Certains habitants ont revendiqué la conservation intégrale de la maison d’habitation du 120 rue Houdan, mais sa réutilisation comme bureaux était impensable en raison de la nature même de sa structure qui ne répond à aucune des normes applicables aux établissements recevant du public (ERP), tant en terme de résistance des matériaux que de sécurité incendie. En revanche, répondant à un souhait largement exprimé, certains éléments architecturaux - composites datant du début du XXe siècle - de l’ancienne maison sont conservés, restaurés : rotonde, verrière, façade, courette pavée. Intégrés dans la construction, ils constituent un espace dédié à l’information et à des expositions
Sur la rue Houdan, la façade sud se déroule sur 2 niveaux :
- une partie basse très vitrée au rez-de-chaussée et au 1er étage dans laquelle s’insère la rotonde,
- un corps central au 2e et 3e étages composé de bandes verticales alternées de vitrages et de revêtements en pierre protégés par un léger pare-soleil vitré. La façade sur la cour d’honneur émergeant au-dessus de l’aile Est présente une double peau : une peau intérieure de bandes verticales alternées en pierre et verre, et une peau extérieure vitrée, constituée de lames de verre dissociant le bâtiment existant et créant un “fond de scène” qui met en valeur l’architecture de l’aile dont les trois baies centrales sont vitrées toute hauteur pour bien identifier la nouvelle entrée principale de l’hôtel de ville. Cette lame de verre accompagne le glissement du bâtiment depuis la rue vers le jardin et se termine vers la façade entièrement vitrée de l’escalier principal, qui bénéficie de vues dégagées sur le paysage de la vallée.
Sur le jardin, le bâtiment orienté à l’ouest se compose de deux volumes décalés :
- un socle en saillie revêtu de pierre abrite la grande salle polyvalente (baptisée salle Erwin-Guldner), protégée par des grands volets verticaux pivotants – motorisés et synchronisés - qui dosent et filtrent l’ensoleillement et les vues sur le jardin public ; le choix de la pierre souligne le caractère représentatif du lieu et établit une relation forte et harmonieuse avec la façade sur jardin du bâtiment ancien de l’hôtel de ville ;
- le 1er étage est traité comme un arrière plan très neutre en béton lasuré gris doublé de persiennes orientables, constituant un rideau uniforme.

Le jeu des éléments mobiles, panneaux verticaux et lames horizontales, donne à cette façade un aspect dynamique et aléatoire. Lorsque les volets sont fermés, la salle Erwin-Guldner ressemble à un monolithe hermétique et mystérieux. Le grand hall d’accueil auquel on accède par la nouvelle entrée donne le ton, perceptible dès le premier regard. Espace généreux, banque d’accueil en bois, couleurs chaudes, tout est pensé pour le bien être des visiteurs et des agents qui les reçoivent. Plusieurs petits bureaux en bois offrent intimité et discrétion si besoin est. La lumière naturelle est omniprésente dans le bâtiment. En façade, elle est captée et filtrée pour assurer le confort visuel. Elle pénètre à l’intérieur du bâtiment par deux atriums qui éclairent les circulations et les espaces centraux.
La réhabilitation de la gendarmerie
Les corps de bâtiments - caserne en grès et pierre de taille composée d’un rez-de-chaussée et de deux étages et dépendances qui abritaient les écuries - sont restaurés dans l’état d’origine : les façades en pierre sont ravalées, les éléments en bois – portes du porche et volets - sont conservés, les tuiles de couverture sont remplacées par des ardoises d’Angers.

L’architecture intéressante du porche traversant a été préservée et remise en valeur : pavage en grès, marches en pierre et colonnes en fonte. L’accès au public, surélevé pour permettre l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, est assuré par une passerelle en bois flottant au-dessus du sol existant.
L’ancienne caserne accueille différentes directions de la Ville : Temps libre, Aménagement, urbanisme et services techniques, Finances... Des bureaux de rendez-vous destinés à l’accueil du public occupent le rez-de-chaussée. Les escaliers ont été remplacés, les combles aménagés, et la petite annexe réhabilitée en bureaux pour les élus des groupes minoritaires, les représentations syndicales, et l’Amicale du personnel. Le traitement paysager du jardin proche de la gendarmerie s’inspire de l’histoire du site.
Les matériaux et les couleurs

Extérieurement, les matériaux sont très sobres et en nombre limité. Ils ont été choisis pour s’harmoniser avec l’environnement : la pierre utilisée a la même tonalité que celle de l’hôtel de ville ancien, les menuiseries extérieures laquées en gris et le zinc en couverture jouent subtilement avec les ardoises et le zinc des toitures existantes, le verre légèrement teinté en vert répond au bronze du monument aux morts. Intérieurement, l’ambiance générale est très claire et assez neutre : murs, plafonds et portes peints en blanc, sol du rez-de-chaussée en pierre de larrys, sol des étages en moquette brun foncé. La seule note forte est apportée par la couleur rouge du grand mur mitoyen qui accompagne le glissement du bâtiment depuis la rue Houdan jusqu’au jardin, et qui sert de fil conducteur et d’élément de repérage.
Consulter également notre album-photo 'Rénovation et extension de l’hôtel de ville de Sceaux (92)'
Fiche technique

Restructuration du bâtiment de l’Hôtel de Ville et construction d’un centre administratif à Sceaux
Lieu Sceaux (92)
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Sceaux
Maîtrise d’œuvre : Daniel Kahane (architecte) ; Bruno Garnier et Nicolas Sutour (chefs de projet) ; Mathilde Jacquemain et Diégo Rodriguez (architectes assistants)
TERRITOIRES : Philippe Convercey et Franck Mathé (paysagiste) ; Sabine Kranz (architecte d’intérieur)
Signalétien : FACTA
Concepteur lumière : COUP D’éCLAT
Economiste : MD-ETC
Structure : KHEPHREN
Electricité : BETEC
Chauffage-ventilation, plomberie-sanitaire : INEX
Consultant HQE : Eric Durand
Perspectiviste : David Parlange
Surfaces
L’Hôtel de Ville : 522 m² SHON
Nouveau centre administratif : 2.426 m² SHON
Ancienne gendarmerie : 924 m² SHON
Aménagements extérieurs : Hôtel de ville : 3.130 m² ; Ancienne gendarmerie : 2.267 m²
Début des travaux : septembre 2004
Fin des travaux : avril 2006
Enveloppe financière globale 16,9 millions d’euros TTC pour : acquisition et réhabilitation de l’ancienne gendarmerie, réhabilitation de l’hôtel de ville actuel, construction du centre administratif, aménagement du jardin, honoraires, mobiliers

Empire State Building

L’Empire State Building est un gratte-ciel de style Art déco sis sur l’île de Manhattan, à New York. Il est situé dans le quartier de Midtown au 350 de la 5e Avenue, entre les 33e et 34e rues. Inauguré le 1er mai 1931, il mesure 381 mètres (448,7 avec l’antenne) et compte 102 étages. Il est actuellement le plus grand immeuble de New York (position qu’il a retrouvé suite à l'attentat terroriste du 11 septembre 2001 qui a causé la destruction des tours jumelles du World Trade Center). L'Empire State Building a été pendant des décennies le plus haut immeuble du monde. Il tire son nom du surnom de l’État de New York, The Empire State. Ce même « surnom » apparaît en outre sur les plaques d'immatriculation automobile.

L'Empire State Building est un immeuble caractéristique de la skyline new yorkaise, et compte parmi les symboles les plus célèbres de New York, au même titre que la Tour Eiffel à Paris. Au 86e étage, un observatoire ouvert au public offre une vue panoramique impressionnante sur New York. Le sommet de l’édifice est éclairé en fonction des différents événements du calendrier, de la fête nationale américaine au marathon de New York.

La mise en scène la plus célèbre de l’immeuble est certainement le film King Kong de 1933 dans lequel le gorille géant l’escalade pour échapper à ses poursuivants, des avions. Cependant, l’Empire State Building est présent dans de très nombreux films et séries télévisées se déroulant à New York, telles que Friends et Sex and the City, où il apparaît dans les scènes de transition.

Notion de besoin

Nous éprouvons tous des besoins quels que soient notre race, notre sexe ou notre âge. Premièrement, sans air ni eau, nous ne pourrions vivre. Ces besoins sont dits fondamentaux. Ensuite, les besoins accessoires améliorent notre qualité de vie sans toutefois être vraiment nécessaires.

Mais qu'est-ce qu'un besoin? Un besoin est un état d'insatisfaction qui porte l'individu à désirer ce qui lui fait défaut. C'est aussi une force qui le pousse à agir.

Dans la hiérarchie des besoins Maslow, les besoins physiologiques sont à la base de tout. Se loger est donc fondamental. Notre logement doit nous apporter du confort, de la chaleur, nous protéger et nous donner un sentiment de sécurité.

Il y a deux catégories de besoins:

a) physiques (fondamentaux, viennent du corps):
Accomplissement de soi
Amour et amitié
Appartenance à un groupe
Autonomie
Bonheur et goût de vivre
Confiance en soi
Connaissances (savoir)
Défis à relever
Épanouissement
Estime de soi
Protection, sécurité
Respect
b) psychologiques (viennent du cœur et de l'esprit)
Boire de l'eau
Dormir
Faire de l'exercice
Respirer un air de qualité
Se laver
Se loger
Se nourrir
Se vêtir

Objets techniques et fonctions:

De nos jours, la technologie est très avancée. Des usines aux manufactures, le monde ne cesse d'évoluer. Les outils ont une très longue histoire.
Mais qu'est ce qu'un objet technique? C'est un produit fabriqué un usine ou par artisanat et qui est destiné aux consommateurs. Un bon exemple est le téléphone. La fonction de ces objets est de nous aider, d'améliorer notre qualité de vie, d'embellir une pièce,…etc.
Durant les débuts de la préhistoire, les outils et les objets n'étaient pas très développés. Les hommes préhistoriques utilisaient des bâtons, le biface de silex et des outils faits de roches. Après, les humains ont commencé à inventer les outils composées comme la lance et le couteau. Le propulseur, le harpon, la lance et la houe ont fait leur apparition.
Nous utilisons encore des objets de l'ancien temps comme le chadouf qui est encore très répandu en Afrique. Cependant, il a été amélioré. L'électronique, les ordinateurs et la radio sont des objets techniques des plus développées.
Pour conclure, nous ne pourrions pas nous passer des objets techniques. Ils ont une place dans notre vie et ils nous sont indispensables.

LE DEVIS DESCRIPTIF:

Lorsqu'on achète une maison, il est essentiel de se faire un devis descriptif pour évaluer nos besoins et faire en sorte que nos exigences soient comblées. Mais en réalité, qu'est-ce qu'un devis descriptif ? C'est une description détaillée des pièces, des matériaux et des opérations nécessaires à la construction d'un objet technique, accompagnée d'une estimation des coûts de production.

Il faut aussi considérer la grandeur et la forme du terrain selon nos exigences. Le prix du terrain, dépend de son emplacement, que ce soit au centre-ville, à la campagne, dans un quartier résidentiel ou la banlieue. Il dépend aussi de la valeur des maisons du quartier et ce, le terrain coûtera plus ou moins cher.

TYPE DE CONSTRUCTION :

La construction de la maison peut se faire de plusieurs façons. Vous pouvez avoir un duplex, une maison multi-familliale, un condo, un appartement en rangée ou autres types de construction selon votre choix. L'acheteur doit aussi choisir s'il veut avoir un sous-sol fini ou non et la maison est faite selon le nombre d'étages désiré par l'acheteur. Le type de construction dépend de ton milieu, urbain ou rural, du climat, des matériaux disponibles et du mode de vie du client.

1- Le climat

Avec des climats différents partout à travers le monde, la construction peut changer. Avec les climats cléments, la construction est simple et aménagée avec de grandes ouvertures. Pour les climats plus froids, il y a peu de fenêtres et la construction est plus savante pour très bien isoler et garder le plus de chaleur dans les saisons froides.

2- Matériaux disponibles

Dans les régions sans bois ni pierre, on emploie des briques en argile cuite ou séchée, du crépi ou des tiges végétales appelées chaume pour la construction. Dans les endroits glacés, il n'y a pas d'autres choix que d'utiliser la glace et la neige, comme les Inuits qui construisaient des igloos.

VOIR MATÉRIAUX (autres élèves)

3- Le mode de vie

VOIR MODE DE VIE (autres élèves)

Voici ce qu'il faut prendre en considération lorsqu'on désire faire l'acquisition d'une maison :

La cuisine :

Pour les familles nombreuses, il est préférable d'avoir une aire de cuisine plus grande et considérer les endroits pour le rangement.
On doit installer des lumières au-dessus des endroits de travail, par exemple au-dessus de l'évier.
Pour les personnes âgées, les armoires devront être plus accessibles et les poignées du robinet devront être remplacées par un manche pour plus de facilité.

Salon :

C'est une pièce qui doit être très éclairée.
Pour les personnes qui ont de la difficulté à ce déplacer ou les personnes âgées, les sofas doivent être placés dans un endroit accessible.
On peut y installer un foyer pour la chaleur, l'éclairage et la décoration selon le désir des habitants.
Les chaises et les fauteuils doivent être faits pour la détente.

La salle à manger :

Il faut que la table à manger soit éclairée convenablement.
La grandeur de la salle à manger doit être adaptée au nombre de personnes qui en profitera.
Il n'est pas nécessaire d'y installer des prises de courant.

Bureau de travail :

Selon les besoins des utilisateurs, la pièce peut être plus ou moins grande.
La pièce doit être bien éclairée pour un bon travail.

Sous-sol :

Le sous-sol dépend de l'utilité que veulent en faire les occupants de la maison.
Dans le sous-sol, on peut y retrouver une salle de jeux, une salle de couture, des chambres à coucher, une salle de lavage, un atelier... tout dépendant des besoins des usagers.

En général :

Éclairage : Chaque pièce comprend au moins une ou deux fenêtres pour avoir un éclairage adéquat.
Électricité : Selon la grandeur de la pièce et de son utilité, le nombre de prises de courant dépendra de ces caractéristiques
Prise de téléphone : La majorité des prises téléphoniques se situent dans certaines pièces dont la cuisine, le salon, les chambre à coucher, la salle de travail et parfois le sous-sol.
Chauffage : Il faut se fier aux conditions extérieures pour maintenir à l'intérieur une température confortable à longueur d'année. Les murs doivent être bien isolés pour économiser la dépense énergétique durant la période hivernale. Il est préférable d'avoir un grand nombre de fenêtres pour laisser le soleil entrer et que la maison se réchauffe par sa présence. On peut y installer des calorifères et des convecteurs.
Circulation d'eau : Selon l'endroit où se situe votre résidence, vous pouvez soit avoir un puits ou avoir accès au système d'aqueduc.

LE DESSIN :

Voilà un titre bien simple et vaste. Tous savent ce qu`est un dessin. Les «dessins sans dessin» des jeunes enfants, jusqu`au dessin très technique des professionnels, en passant par le dessin artistique des artisans, un dessin reste d`abord et avant tout un ensemble de lignes.

D`abord, l`homme inventa les symboles tout simplement pour combler son besoin de communiquer et conserver ses idées. Ce que l`on nomme «symbole», c`est l`écriture, et peut-être plus en particulier le dessin. «Un dessin vaut mille mots», n`est-ce pas?

Il y a d`abord deux catégories de dessins, facilement identifiables : le dessin artistique et le dessin technique. Le premier démontre, par exemple, une émotion. Et le second est plus simple et va beaucoup plus à l`essentiel : on identifie sans problème ce qu`il représente. Ce dernier est évidemment celui dont nous parlerons.

DEVELOPPEMENT DU SUJET :

A)LE PASSE ET L’AVENIR DU DESSIN

Passé

L'histoire du dessin à commencer avec les créations commémoratives de nos ancêtres préhistoriques dans les grottes pour illustrer leur histoire. Les Égyptiens ont suivi avec leurs inventions qui sont le papyrus et l'écriture . Et que dire de l'imprimerie par Gutenberg ! Toutes ces inventions sont bien pratiques et permettent de communiquer aisément. Cette évolution en est maintenant rendu à un point ou l'homme utilise la machine pour l'aider à faire ces dessins lesquels sont maintenant beaucoup plus évolués.

Mais que savons-nous réellement de l'évolution du dessin technique. Le premier dessin technique fut créé par un ingénieur chaldéen nommé Gudea et gravé sur une tablette dans l'an 4000 avant J-C il représentait le plan d'une forteresse. Cependant la première preuve écrite de l'utilisation du dessin technique vient de l'année 30 av. J-C. Il s'agit d'un texte sur l'architecture composé par l'architecte romain Vitruve. Ceci disait : "L'architecte doit être habile avec la plume et doit posséder une connaissance du dessin pour pouvoir exécuter les dessins nécessaires à l'illustration des oeuvres qu'il se propose de construire. C'est lui-même qui a proposé, entre autres, l'usage du compas et de la règle pour la géométrie et autres dessins techniques. L'évolution se poursuit jusqu'à nos jours voici ou nous en sommes rendus.

Avenir

On peut imaginer beaucoup de choses sur ce qui peut se passer du jour au lendemain. Mais, l'avenir commence dans le présent c'est pourquoi on peut se baser sur aujourd'hui pour évaluer pour évaluer le futur. C'est sur ce concept que nous nous sommes basés pour dire que l'avenir du dessin est dans la conception assisté par ordinateur (C.A.O.). C'est un programme révolutionnaire qui permettra des hausses de profits considérable dans l'avenir pour les compagnies. Elle consiste à imaginer un design ou une création, à le faire « comprendre » à l'ordinateur, tester le produit à l'aide de cette même machine et de l'analyser puis de construire l'item à son état fini. C'est en gros ce qu'est le C.A.O.

b) Le Croquis

Le croquis est avant le travail au propre. C`est l`esquisse. Il sert à développer ses idées rapidement sans avoir à se casser la tête avec l`échelle, les lignes bien droites, et le travail de perfection. C`est comme expliquer rapidement sur un bout de papier le chemin à prendre pour se rendre à un endroit précis. Pour reconnaître un croquis, quoi que ce ne soit pas compliqué déjà en partant, on remarque qu`il est fait à main levée et généralement au crayon H ou 2H. De plus, il n`est pas fait à l`échelle, mais tient malgré tout compte des proportions. Le croquis est une des deux principaux types de dessins techniques. Le plan (final) est le deuxième et, contrairement au croquis, il est fait avec des instruments.

c) Les Instruments/Choix de mines

1-c/Les instruments

Lors de la conception de dessins, nous avons besoin de plusieurs outils. Cependant, ils varient en fonction du type de création. On a donc besoins d'une très grande variété de crayons pour les dessins artistiques alors que nous n'en avons souvent besoin que d'un seul pour les croquis. Nous nous doutons bien que pour les dessins techniques c'est beaucoup plus complexe mais jusqu'a quel point. Bien sûr ils ont un équipement de base et en voici la liste :

Outils************************** Définitions
1 - Planche de dessin : Planche lisse rectangulaire sur laquelle on fait les dessins évitant une texture indésirées. On y fixe la feuille.
2 - Té : Style de règle en forme de té permettant la production d'angle droits ou de parralèlles.
3 - Coffret de compas : Ensemble de compas de toute grandeur qui nous permet de faire des cercles de grandeurs variées.
4 - Équerre 45° Outils de dessin permettant de faire des angle de 45.
5 - Équerre 60° Instrument de dessin pour tracée des angles de 60.
6 - Règle triangulaire ou plate en système métrique. Règle utilisé pour mesurer des item en cm.
7 - Règle triangulaire ou plate en système impérial, si nécessaire Règle utilisé pour mesurer des mesures en pouces
8 - Pistolet Pulvérisateur des angles.
9- Rapporteur Demi-cercle transparent gradué pour rapporter ou mesurer des angles.
10- Porte mine et mines HB, F, 2H , 4H, 6H Crayon en plastique (ou autre matière) vide avec lequel on écrit à l'aide de mines (HB,F,2H,4H,6H) insérées à l'intérieur.
11- Aiguisoir Taille-crayon
12- Gomme à crayon Petit morceau de caoutchouc servant à effacer le crayon
13- Cache de dessinateur Morceau de carton servant à dissimuler les imperfection
14- Brosse de dessinateur Brosse pour enlever les résidus qui pourraient survenir lors du dessin.
15- Papier dessin, papier calque, films a tracer à ou toile à tracer Feuille sur laquelle on dessine.
16- Ruban papier adhésif Ruban pour mettre bout à bout des feuille ou quoi que ce soit.
17- Porte plume Étui pour soutenir une ou plusieurs plumes.
18- Plume classique a bec souple ou plume à palette Crayon pour écrire à l'encre.
19- Encre de chine Encre que la plume utilise
20- Torchon Torchon pour essuyer.

2-c/Choix de mines

Nom de la mine************** Utilité
9H -8H -7H -6H -5H -4H Mines dures

Les mines plus dures, celles d'en haut, sont utilisé pour des travaux de précisions comme des calculs graphiques, des diagrammes ou des abaques. Les moins dures, celles d'en vers le bas ne sont utilisés qu'occasionnellement pour les dessins techniques mais les traits produits sont trop pâles.
3H -2H -H -F -HB -B******* Mines moyennes

Ces mines sont d'usages générales pour le dessin techniques. Les plus tendres, celles d'en bas, sont parfaites pour l'écriture, les flèches ou tout autre dessin à main levé. Les mines dures de cette catégorie sont plus utilisées pour les dessins mécaniques ou d'architectes.

2B -3B -4B -5B -6B -7B**** Mines tendres Les mines tendres le sont trop pour le dessin technique car leur traits sont flous, salissants, difficiles à gommer et doivent être affûtées régulièrement. Elles sont surtout utilisées pour produire des dessins artistiques.

d) Les Techniques de Dessin

1-d/Préparation :

1. Il est important de rassembler les instruments de dessin nécessaires avant de commencer. Non seulement on sait d`avance s`il nous manque quelque chose, mais on a tout à la portée de la main. De base, il faut avoir la planche de dessin, l`équerre, le compas, la règle et le crayon aiguisé.
2. Ensuite, il faut dégager l`espace aux alentours de la table, et ce dans le but de travailler librement sans être encombré d`un fouillis total.
3. Le travail avec les outils se fait debout, et non pas assis.
4. Avoir fait préalablement un, même plusieurs, croquis, que l`on modifie au fur et à mesure pour faire un travail complet et satisfaire les exigences demandées.

2-d/Facteurs de Réussite :

1. Choix de la mine. Le choix de la dureté de la mine dépends du dessinateur (la légèreté de sa main) et du travail à faire. Il faut aussi tenir compte de la texture du papier et, à la limite, du degré d`humidité.
2. Affûtage du crayon. On entend par là qu`un crayon bien aiguisé est meilleur pour un travail de précision.
3. Habiletés, aptitudes du dessinateur, ses connaissances théoriques de la matière, et souci du travail exécuté à la perfection.
4. Le dessin doit être fait avec précision, et même rapidité (comme on dit : «Le temps, c`est de l`argent.»). Il doit être lisible et propre.
5. Le lieu de travail. Il doit être calme, car le dessin demande une grande concentration. Le dessinateur doit veiller à ne pas être dérangé. Et tout doit être bien ordonné et la portée de la main.

3-d/Tirage de bleu :

Le dessin au propre est fait en bleu. La raison est simple : il est plus difficile de reproduire, voire copier, la création. Autrefois, cette technique était aussi utilisée. Mais c`est par la suite que l`on a découvert que c`était un moyen d`éviter les copies.

Conclusion:

Vous avez sûrement remarqué qu’il s’agit du dessin technique. La raison en est bien simple, c'est que, voyez-vous, quand on essaie de trouver de l'information sur les types de dessins, on se lance dans tout un ensemble de grande complicité. Nous en sommes donc venu à la décision de travailler plus précisément sur le dessin technique car c'est celui qui, d'après nous, doit ressortir en bout de ligne.
Vous serez maintenant un peu plus à l'aise sur ce sujet. Quand il sera question de choisir tel ou tel crayon, quand il sera venu le moment d'acheter un certain équipement pour cette activité, de parler de son histoire ou peut-être même quand viendra le temps de mettre en pratique cet art.
Comme tous les travaux ou presque, celui-ci est loin d'être parfait alors si vous avez des conseils ou des informations intéressantes à ce sujet que l'on pourrait mettre sur le site, n'hésitez pas à les diffuser sur ce Forum. Ou si, au contraire, vous voulez avoir de plus amples renseignements, veuillez procéder de la même façon. Nous espérons que ce travail vous a aidé à connaître cet art qui est la base de la conception de tout projet.

LES FINITIONS MODERNES:Carrelage

Le carrelage est un produit en constante évolution. Les variétés et les qualités de carreaux sont innombrables. Grâce à des techniques de fabrication de plus en plus avancées, le carrelage se met à imiter les matériaux nobles. Les coloris évoluent également et offrent désormais une harmonie des tons. Le carrelage est ainsi aujourd'hui un revêtement de sol surprenant qui parvient à prendre les aspects les plus inattendus, originaux et insolites, qu'il s'agisse de sa surface émaillée, de sa forme ou de sa couleur.

Exemple modèle de construction écologique:

Malgré son nom, la maison passive agit sur bien des plans afin de limiter la consommation énergétique nécessaire à ses habitants. Pour atteindre à l’idéal de cet habitat autonome, la construction doit allier une implantation idéale avec une isolation et un équipement adéquat. Explications.

Une maison passive est un habitat qui consomme très peu d’énergie au m², ou dont la consommation est entièrement assumée par le stockage de l'énergie solaire combinée à une excellente isolation. Pour être considérée comme passive, les dépenses en énergie primaires de la maison ne doivent pas dépasser les 42Wh/m²/an. Une performance exemplaire quand on sait que la majeure partie des résidences neuves utilisent entre 80 et 100 kWh/m²/an uniquement pour les besoins en chauffage.

Une orientation bien pensée

Un des principes essentiels de la maison passive repose sur l'utilisation de l'énergie solaire. L'orientation de la maison est un donc point clé à prendre en compte au tout début du projet de construction. Dès l'achat du terrain, il faudra donc vérifier que celui-ci bénéficie d'une bonne exposition au sud pour profiter de la chaleur du soleil en hiver. Cette démarche d'intégration du bâtiment en fonction de son environnement est dite "bioclimatique". Attention toutefois, l'habitat bioclimatique ne doit pas être confondu avec l'habitat passif qui contrairement aux maisons bioclimatiques (nécessitant des équipements de chauffage) va plus loin en se chauffant et se refroidissant de façon autonome. A savoir également: les constructions passives peuvent être adaptées à des climats très différents. La localisation géographique ne devra donc pas être un frein pour le projet.

Une température agréable quelle que soit la saison

Profiter au maximum du soleil en hiver cela se conçoit, mais que faire lors des grosses chaleurs en été? La véritable performance de la maison passive est d'arriver à garder une température agréable quelle que soit la saison. Pour cela, la première astuce consiste en l'installation de protections au sud tels que des auvents, casquettes, stores ou débord de toiture. L'angle d'inclinaison de ces débords permettra de laisser passer la lumière en hiver et de stopper les rayons durant les périodes chaudes. Toujours dans l'approche bioclimatique, penser l'orientation en fonction de la végétation environnante (un grand arbre par exemple) qui apportera de l'ombre en été et protégera des vents en hiver, est aussi une solution envisageable.

En Alsace, la famille Rieffel qui s'est lancé dans la construction d'une maison passive en 2007 a fait monter une paroi de béton brut au milieu de la pièce principale, face à la baie orientée plein sud. "Notre mur de refend en béton est une véritable pile énergétique alimentée par le soleil et l'effet de serre, explique Laurent Rieffel. Il peut stocker au alentour de 1500kw et mettra environ 5 heures pour se refroidir ou se réchauffer." La maison se chauffe ou se refroidit donc toute seule en partie grâce à cette paroi, qui apporte en outre un petit plus décoratif.

Priorité absolue à l'isolation

Faire entrer la chaleur ou garder la fraîcheur est essentiel, mais cela s'avérerait impossible sans une isolation optimale. C'est le principe de base de la maison passive, avec comme éléments sensibles, les fenêtres, responsables on le sait de 10 à 15% des pertes d'énergie d'une maison. Exit donc le double vitrage réservé aux maisons "basse consommation" et priorité au triple vitrage. Seul inconvénient de ces nouvelles fenêtres: le châssis. La maison passive favorisera donc les grandes aux petites ouvertures.
Au niveau des isolants, ceux employés dans les maisons passives sont trois fois plus épais que dans une construction traditionnelle. Le système d'isolation est réalisé par l'extérieur pour englober la construction, et éviter ainsi les ponts thermiques. En terme de matériau, Laurent Rieffel, tout comme de nombreux particuliers ayant construit passif, confie avoir fait le choix de la ouate de cellulose pour son aspect "plus économique, mais aussi parce que c'est un matériau athermique, isolant bien et ne gardant pas la chaleur".

Une ventilation performante

Conséquence logique de la très forte étanchéité du bâti, la maison devra être ventilée avec soin, notamment pour permettre de garder une température intérieure agréable en évitant que le stockage de la chaleur devienne incommodant. La ventilation permettra aussi de conserver une bonne qualité d'air dans la maison tout en empêchant l'humidité de s'installer. L'équipement privilégié pour ce type de tâche est la ventilation mécanique contrôlée (VMC) à double flux qui a comme double fonction de souffler de l'air neuf et d'extraire l'air vicié de l'habitat. Pour rafraîchir au maximum, la maison passive pourra également être équipée d'un puits provençal (ou canadien) qui achemine de l'air frais du fond du jardin jusque dans la maison. Ce type de système est à privilégier dans les régions très chaudes ou la ventilation et l'isolation ne suffisent pas à maintenir la fraîcheur en été et sa construction devra être envisagé dès le début des travaux.

Maison passive : Rentabilité et économie sur le long terme.

L'équipement d'une maison passive mise sur les énergies renouvelables. L'électricité est assurée par des panneaux photovoltaïques, l'alimentation en eau chaude par un chauffe-eau solaire et les appareils ménagers sont économes. Si on peut chiffrer qu'une maison passive coute environ 20% de plus qu'une construction traditionnelle, sa consommation d'énergie ne représente que 25% de celle d'une maison "classique". Le modèle passif permet donc de réaliser des économies d'énergie non négligeables sur le long terme. Pour les particuliers qui ont fait ce choix c'est aussi une façon de s'engager pour l'environnement. "Ce qui nous a motivés, c'est l'impact écologique que pouvait avoir notre maison", explique Laurent Rieffel. Pour faire face au surcoût, certaines concessions certes doivent être prises. "Nous avons fait le choix entre la vie de château et le confort de vie" confie Laurent Rieffel. "Au début, nous voulions une maison bioclimatique, mais nous avons finalement décidés de pousser la démarche jusqu'au passif. Pour réaliser notre maison passive il a fallu réduire la superficie afin de rentrer dans notre budget initial de 300 à 310.000€. Avec l'aide de notre architecte nous avons supprimé certaines pièces et ré agencé d'autres … Au final notre projet de maison est passé de 180 à 154m² ce qui est tout à fait honorable pour une famille de quatre personnes". Moins d'espace donc, mais pas de regret pour la famille Rieffel qui emménagera dans sa maison passive dès juillet et prévoit de passer l'hiver alsacien avec un seul petit radiant et deux sèches serviettes en guise de chauffage.

Un projet à envisager avec les bons professionnels.

Que ce soit pour alléger ses factures énergétiques ou posséder une maison plus écologique, construire une maison passive est dans tous les cas un projet prenant, en témoigne l'importante communauté de blogs de particuliers relatant leur expérience de construction. Chose primordiale à savoir si l'aventure vous tente: ce type de projet ne doit se concrétiser qu'accompagné de professionnels compétents. Entourez-vous d'architectes versés dans l'approche bioclimatique, d'entreprises du bâtiment ou d'artisans spécialisés dans les méthodes de construction "basse consommation".
En France peu de maisons passives ont été bâties pour l'instant, mais l'impulsion des réglementations thermiques à venir avec pour objectif de construire tous les bâtiment neuf dans le respect de la norme "Basse Consommation" d'ici 2012 et de réduire de 40% les émission de gaz d'ici 2020, poussent de de plus en plus de particuliers à s'intéresser à cette méthode de construction intelligente et écologique.

Les prix de l'immobilier ne sont pas près de se stabiliser

La baisse des taux d'emprunt et les mesures de soutien ne suffiront pas à relancer le marché.

L'immobilier plie, mais ne rompt pas. Après une année de paralysie, le marché semble se réveiller. « Les futurs acquéreurs passent à nouveau le pas de la porte, et le téléphone s'est remis à sonner » confirme Christine Faurie à la tête de Faurie Immobilier, dans le 17ème arrondissement de Paris. A l'origine de ce retour en force, un cocktail de mesures.

Selon la FNAIM, les prix ont reculé dans l'ancien de 6,5% au quatrième trimestre 2008 et de 3,1%, en moyenne sur l'année. Dans le neuf, les baisses ont atteint respectivement 4,4% et 1,1%. C'est précisément ce reflux qui a convaincu Jean-Pierre et Lucie, un couple de fonctionnaires, de revenir sur le marché pour tenter d'acquérir ce petit trois pièces dont le prix a finalement été abaissé à un niveau plus rationnel. La baisse du taux d'emprunt leur a permis de transformer leur rêve en réalité (3,80% en juin contre 5,05% en janvier). « La mensualité d'un emprunt de 200.000 euros sur quinze ans est tombée à 1459 euros contre 1587 euros en début d'année » calcule Ary Bitton, fondateur d'AB Courtage.

A l'amélioration de ces fondamentaux s'ajoute le doublement du prêt à taux zéro (PTZ) pour l'achat d'un logement neuf qui peut permettre aux primo-accédants de construire ou d'acquérir un logement. Le PTZ va donc pouvoir servir d'apport personnel. Concrètement : pour l'acquisition d'un logement neuf de 167.000 euros en zone A, c'est-à-dire en Ile-de-France pour un ménage de trois personnes, le PTZ doublé est de 50.100 euros. Et le plafond du prêt passera à 30% du prix du logement contre de 20% précédemment. Toutes ces mesures pourraient resolvabiliser presque un quart des acquéreurs potentiels et soutenir ainsi la demande.

D'autant que le plan de soutien à l'immobilier ne s'arrête pas là. Pour les investisseurs, le gouvernement a mis les bouchés doubles : aux dispositifs Méhaignerie, Besson, Robien, Borloo s'ajoute la nouvelle loi Scellier qui révolutionne littéralement le paysage de la défiscalisation. En effet, il ne s'agit plus de déduction d'impôts mais de réduction fiscale. Les bailleurs sociaux ne sont pas oubliés, d'autres avantages s'accumulent : exonération de taxe foncière au moins durant 15 ans, TVA à 5,5 %. Des prérogatives qui neutralisent la contrainte du loyer et qui s'accompagnent de baisses d'impôts très significatives.
Les prix vont continuer à baisser

Reste à savoir si tous ces stimulateurs permettront au marché de se stabiliser. Rien n'est moins sûr. Pour Mathilde Lemoine, directeur des Etudes Economiques et de la Stratégie marchés chez HSBC, l'ajustement du marché français a été si brutal fin 2008, que les prix ne sont pas près d'augmenter, ni même de se stabiliser».

En d'autres termes, l'ampleur de la crise, la hausse des stocks de logements à vendre et la faible solvabilité des ménages due à la remontée du chômage devraient continuer à faire chuter les prix. « Si un krach immobilier caractérisé par une chute de 40 à 50% de la valeur des biens, est à exclure, une baisse de 7% dans l'ancien et de 5% dans le neuf est fort probable sur l'ensemble de l'année » estime Mathilde Lemoine. René Pallincourt, président de la Fnaim, est plus pessimiste, il table davantage sur un recul de 10%

Pratique, confortable et facile d'accès, la Douche Italienne cumule les avantages s'imposant ainsi comme la tendance incontournable de la salle de bains moderne. Retour sur les raisons d'un tel succès et sur les points à ne pas négliger avant d'opter pour cette douche version "open space".

Apparue pour la première fois dans les riches villas romaines durant l'antiquité, la douche italienne, indémodable, retrouve une seconde jeunesse de nos jours. Déclenchant un véritable engouement chez les particuliers et les décorateurs, elle réinvente l'espace de la salle d'eau tout en apportant confort et modernité. Son principe est simple: la douche, de "plain-pied" intègre le bac receveur dans le sol même de la salle de bains. Ainsi pas de séparation entre la douche et le reste de la pièce, celle-ci est parfaitement intégrée pour un accés plus facile et une sensation d'espace accentuée.

Un plus grand confort d'usage

En dehors de son aspect esthétique particulièrement séduisant, la douche italienne présente de nombreux avantages, notamment du point de vue du confort et de l'accessibilité. L'absence de bac
receveur surélevé facilite l'accès de la douche aux personnes à mobilité réduite qui peuvent y entrer sans avoir à enjamber quoi que ce soit. Le confort ne s'arrête pas là. A l'intérieur, la sensation d'espace est sans commune mesure avec celle perçue dans une cabine de douche classique. Cette sensation pourra même être reforcée par l'absence totale de parois. Toutefois ce type de douche italienne extrêmement épurée ne sera réellement pratique que si votre salle de bains est de taille conséquente, autrement, attention aux éclaboussures.

Autre point fort: "Avec la douche italienne, on a un vrai confort de température" , affirme Jean-Philippe Seguin, gérant de la société JPS, spécialiste de la salle de bains à Montpellier (34). "La douche "fermée" traditionnelle crée une différence de température entre l'intérieur et l'extérieur, poursuit celui-ci, sensation que l'on a pas avec la douche italienne qui est ouverte sur la salle de bain.
Au niveau de l'évacuation, il existe deux types de systèmes: les douches à siphon central et les douches à caniveau latéral. Selon Jean-Philippe Seguin: " L'installation d'une douche à caniveau, bien que plus difficile à mettre en oeuvre, permet un plus grand confort d'utilisation, car elle évite à l'utilisateur de marcher sur le siphon central. Avec un caniveau, l'espace du sol est totalement dégagé."

Un point sensible: l'étanchéité

"L'étanchéité est vraiment le point sensible de la douche italienne, elle devra être aussi soignée que pour la construction d'une piscine." affirme Jean-Philippe Seguin. Pour que votre douche soit parfaitement isolée et ne vous pose pas de problème dans le temps, faire appel à des professionnels pour sa conception est indispensable. Il existe différentes techniques pour garantir l'étanchéité de la douche italienne. L'artisan peut au choix réaliser un cuvelage, confectionner une chape hydrofuge ou encore appliquer une résine d'étanchéité avant la pose de la faîence. Autre option: la pose de receveur prêt à carreler. Patrick Vesque, gérant de la société Cuisine Bains Décor Pérène à Dauville(14) emploie ce type de procédé: "On utilise un produit fabriqué à partir de fibre de verre: le Wedi. Ce produit comporte une pente, et on le cale sur un sol maçonné avant de carreler" explique celui-ci.

Garantir un écoulement optimal

Autre point à soigner: l'écoulement. Le siphon de la douche italienne doit être de taille conséquente, généralement 90mm de diamètre. De même pour la canalisation: " Pour un écoulement optimal il faut prévoir une évacuation de grosse section" avertit Patrick Vesque. Vos canalisations devront faire entre 40 et 50mm de diamètre, et certains installateurs n'hésiteront pas à proposer des canalisations encore plus larges pour éviter l'encrassement.


La pente de votre douche jouera elle aussi un rôle important. Si vous avez une douche avec siphon central, celle-ci comportera quatre pentes en direction du centre. Pour les douches à caniveau, la pente sera unique. Dans les deux cas ces pentes doivent être réalisées conformément à la réglementation technique en vigueur soit le DTU carreleur. "Il faut compter 1 à 2cm de pente par mètre" ,chiffre Patrrick Vesque.
Pour un écoulement optimal, la plomberie sera un élément clé de votre installation. "La véritable douche italienne est une douche sans marche, directement intégrée dans le sol de la salle de bains, il faut donc avoir un point de vidange très bas, de façon à ce qu'il n'y ait pas de différence de niveau entre la douche et le niveau du sol de la pièce" explique Patrick Vesque. "Il ne faut pas réaliser la douche au détriment du réseau d'évacuation", ajoute Jean-Philippe Seguin.

Conserver un bon écoulement après le siphon est essentiel, quitte à remonter la douche d'1cm ou 2. Attention cependant, dans certains cas il sera déconseillé de construire une douche italienne. "On peut rencontrer des contraintes liées à l'écoulement, notament en rénovation, où l'on est tributaires de l'existant, et où l'on se retrouve parfois à devoir surrélever la douche sur une marche conséquente, poursuit ce dernier. "Dans ces cas-là il vaut mieux renoncer et passer sur un autre produit". Ainsi avant de vous lancer dans votre projet de douche italienne, faites vérifier par un professionnel que la configuration de votre pièce s'y prête. A savoir: les pièces en rez-de-chaussée recevront toujours plus facilement une douche de plain-pied que que celle de l'étage.

Un large choix de formes et de style

En dehors de son confort d'usage et de sa facilité d'accés, la douche italienne présente un avantage supplémentaire non négligeable: elle offre un large choix de formes et de styles et s'adapte à toutes les configurations.
De multiples matériaux peuvent être intégrés dans sa construction et de multiples solutions en termes de parois sont envisageables. "Toutes les possibilités décoratives s'offrent au client, confirme Jean-Philippe Seguin, parois en dur carrelées, parois en brique de verre, parois totalement vitrées..." Le choix dépendra de vos aspirations esthétiques mais pas uniquement: "Si on a un éclairage naturel suffisant dans la pièce, ajoute le gérant de JPS, il n'y aura pas de problème avec la paroi murée. Mais si la salle de bains est trop sombre ou trop exigüe, il vaudra mieux opter pour une paroi vitrée".

Question entretien, "la paroi vitrée présentera toujours un plus grand souci d'étanchéité qu'une paroi carrelée qui aura été traitée au préalable", affirme Patrick Vesque. Une recommandation de ce dernier: "Choisissez de préférence une composition avec 3 murs carrelés et une vitre de protection." En ce qui concerne la superficie de votre salle de bains, sachez que la douche à l'italienne s'adapte à de multiples configurations, même les plus extrêmes. "Pour ma part, j'ai déjà réalisé une douche à l'italienne dans une pièce qui faisait 2m², avance Jean-Philippe Seguin. La douche à l'italienne est très bien adaptée aux petits espaces." De plus l'absence de bac de douche lui permet de d'épouser toutes les configurations du sol. Votre créativité ou celle des professionnels que vous engagerez n'aura donc pas de limites.

Prix et conseils

Au niveau des prix, le devis pourra connaître des variations importantes selon l'envergure de votre projet, il est donc difficile de donner un budget moyen pour la construction d'une douche à l'italienne. Toutefois, "la robinetterie, la qualité du carrelage, et les caractéristiques de votre paroi de douche, à savoir si elle est en plexiglas ou en verre, seront des éléments qui pourront augmenter le prix du devis" informe Patrick Vesque. Selon lui, pour la prise en charge complète de votre douche italienne, il faudra compter, "entre 8.000 et 15.000 euros pour une solution clé en main." Les tarifs pouvant être variables selon le niveau de prise en charge des travaux, il est conseillé de faire réaliser plusieurs devis.

La construction d'une douche italienne n'est pas une affaire d'amateur, elle fait intervenir plusieurs corps de métiers, du plombier en passant par le carreleur, et nécessite un savoir faire très maitrisé si vous ne voulez pas vous retrouver avec une douche qui fuie ou déborde. Le conseil de Patrick Vesque: "Prenez du temps pour choisir les artisans qui vont intervenir sur votre chantier, choisissez des gens qui sont installés depuis longtemps et qui ont de l'expérience".
Enfin si l'envie est là mais que les idées vous manquent, n'hésitez pas à contacter des enseignes proposant une prise en charge totale, de l'élaboration du projet avec vous à sa réalisation.